Héritage de Mahmoud Darwich /fr Thu, 02 Feb 2023 17:12:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.14 ‘Literature Talk: Writers from Black Arabia’ /fr/english-literature-talk-writers-from-black-arabia/ /fr/english-literature-talk-writers-from-black-arabia/#respond Thu, 11 Aug 2022 11:31:18 +0000 /fr/?p=1795 Écrivains d’une région à la frontière de deux cultures. Un certain nombre d’écrivains de haut niveau que l’on entend rarement ici sont originaires du Soudan et du Soudan du Sud. Bozar les réunit pour une soirée spéciale. Les auteurs liront des extraits de leur travail et s’entretiendront avec Xavier Luffin, traducteur et professeur de littérature arabe à l’ULB. Ils aborderont notamment des thèmes tels que le pays d’origine, l’exil, l’arabe, mais surtout la langue universelle de la littérature.

Selon The GuardianAbdelaziz Baraka Sakin (Soudan, 1963) est l’un des écrivains les plus importants du Soudan. L’auteur a dû s’exiler pour sauver sa vie et vit aujourd’hui en France. Bien que son travail soit interdit dans son pays natal, il est extrêmement populaire et massivement lu.

Stella Gaitano (Khartoum, 1979) est une écrivaine du Soudan du Sud. Elle est connue pour ses nouvelles, qui traitent souvent des conditions de vie difficiles des habitants du Soudan du Sud. Depuis l’indépendance du pays en 2011, elle a également écrit sur la vie dans sa nouvelle patrie.

Hammour Ziada, écrivain soudanais qui vivait en exil avant la chute du régime d’Omar al-Bashir, a obtenu en 2014 le prix Naguib Mahfouz pour son roman Le Désir du derviche, retenu aussi dans la shortlist du Grand Prix du roman arabe. Il est l’auteur de quatre romans et d’un recueil de nouvelles, dont une, Tu mourras à vingt ans, a été adaptée à l’écran.

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La Fondation Qattan a organisé un colloque de trois jours en hommage au grand poète Mahmoud Darwich pour célébrer les 15 ans de son anniversaire de décès. Le programme a pu se dérouler en trois jours avec des interventions de chercheurs et écrivains, basés en Europe et dans le monde arabe, et de Palestine. Le format hybride de la conférence (en ligne et en présentiel) a offert la possibilité de suivre toute la programmation à des milliers d’internautes chercheurs et amateurs de poésie et d’analyse contemporaines sur l’œuvre de Darwich.

Héritage de Mahmoud Darwich a participé avec plusieurs interventions dont celles de Leila Shahid, présidente de la chaire, en ouverture du congrès, Farouk Mardam Bey (Directeur de Actes Sud), Elias Sanbar, Kadhim J.Hassan (Professeur à L’Inalco) et Nedjma Hadj Benchelabi (coordinatrice de la chaire Darwich).

Organisé par la Fondation Qattan en collaboration avec la chaire M.Darwich et de nombreux partenaires.

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Dalida as a Cinema Icon and the Face of Egyptian Nostalgia /fr/dalida-as-a-cinema-icon-and-the-face-of-egyptian-nostalgia/ /fr/dalida-as-a-cinema-icon-and-the-face-of-egyptian-nostalgia/#respond Thu, 02 Feb 2023 16:08:44 +0000 /fr/?p=1808 La chanteuse franco-italienne d’origine égyptienne Dalida est connue dans le monde entier pour ses disques à succès. Mais en Égypte, elle était un symbole national.  Avant d’émerger sur la scène française, Dalida a fait ses débuts dans le cinéma égyptien. En 1986, Dalida retourne dans sa ville natale pour se pencher sur son passé et prendre part au film Le Sixième Jour de Youssef Chahine.  Au cours de cette conférence, nous suivrons le parcours de Dalida, de l’Égypte à la France, et inversement, à l’occasion de son dernier film. Dalida est une figure de la nation égyptienne et de la diaspora. Son image reflète le passé cosmopolite et colonial de l’Égypte.

La présentation de cette soirée a été conçue par Amr Kamal. Il est professeur associé de français et d’arabe au City College de New York et au Graduate Center. Les recherches de Kamal portent sur la littérature et la culture du monde arabe et de la Méditerranée, du XIXe siècle à nos jours. Sa recherche récente s’intitule Iconographie du déplacement : Déconstruire l’imagerie coloniale dans le cinéma méditerranéen contemporain.

Amr Kamal est l’un des quatre bénéficiaires de l’appel à projets pour les arts organisé par la Chaire Mahmoud Darwish, Bozar, la Fondation A. M. Qattan, la Fondation Camargo et le Mucem, avec le soutien de la Fondation Boghossian pour la résidence à Bruxelles.

La soirée se poursuivra par une séance de questions-réponses animée par Nedjma Hadj Benchelabi. 

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‘Literature Talk: ”You Have Not Yet Been Defeated“: Writers from Egypt’ /fr/literature-talk-you-have-not-yet-been-defeated-writers-from-egypt/ /fr/literature-talk-you-have-not-yet-been-defeated-writers-from-egypt/#respond Thu, 11 Aug 2022 11:23:28 +0000 /fr/?p=1788 La chaire Darwich et Bozar organisent une soirée politique et poétique consacrée au rôle des auteurs dans les régimes répressifs. Des poètes et philosophes égyptiens se penchent sur l’histoire vivante de l’ancienne Égypte. L’écriture est un acte de résistance et un moyen de se souvenir de l’oppression, mais aussi un acte fondateur favorisant l’émergence de nouvelles idées pour un avenir différent. Le titre de la soirée est inspiré du livre éponyme du libre-penseur et prisonnier politique Alaa Abd el-Fattah, qui a été publié en anglais l’année dernière. Ce titre est une belle métaphore de la lutte pour la justice, porteuse d’un message d’espoir.

Avec Lina Attalah, Ahdaf Soueif & Iman Mersal​​​​​​​

Lina Attalah est cofondatrice et rédactrice en chef de Mada Masr, journal égyptien en ligne indépendant. Récompensée en 2020 par le Times et par la Knight Foundation, elle est particulièrement active dans la lutte pour la liberté de la presse.

Née en Egypte, Ahdaf Soueif est l’auteure de  plusieurs romans salués par la critique, dont The Map of Love, finaliste du Booker Prize, intitulé en français Lady Pacha (J.-C. Lattès). Éditorialiste politique au Guardian, elle commente régulièrement l’actualité égyptienne et palestinienne et est cofondatrice du Festival palestinien de littérature. ​​​​​​​

Iman Mersal est considérée comme l’une des poétesses les plus importantes d’Égypte. Enseignant la littérature arabe à l’université d’Alberta au Canada, elle est l’auteure de plusieurs recueils de poésie et d’essais. Ses ouvrages Deux choses m’ont échappé et Sur les traces d’Enayat Zayyat sont disponibles en langue française (Sindbad/Actes Sud).

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Raeda Saadeh en résidence à la Fondation Camargo et au Mucem /fr/english-raeda-saadeh-in-residency-at-camargo-foundation-mucem/ /fr/english-raeda-saadeh-in-residency-at-camargo-foundation-mucem/#respond Thu, 11 Aug 2022 11:08:32 +0000 /fr/?p=1785 Le projet consistera en une série de performances centrées sur les figures historico-mythologiques féministes formatrices et sur la manière dont les récits qu’elles ont mis en mouvement sont pertinents pour l’identité culturelle féministe palestinienne et mondiale d’aujourd’hui. Les performances auront lieu dans des lieux historiques importants pour la narration des cultures européennes, tout en soulignant la façon dont l’orientalisme culturel colonisateur a façonné notre propre perception de nous-mêmes. Les performances seront mises en scène, puis documentées et présentées sous forme de photographies grand format, de vidéos et de supports holographiques pour des espaces d’exposition spécifiques.

La raison d’être du projet est de montrer les possibilités d’une base mythologique étendue pour le récit historique des femmes palestiniennes et régionales, au-delà des contraintes des conflits actuels, du patriarcat, des visions orientalistes et folkloriques, des luttes de classe et domestiques. Le potentiel émancipateur des héroïnes choisies sera large et universel, montrant la voie d’un récit féminin/féministe palestinien potentiellement indépendant, mais pertinent et authentique sur le plan mondial et culturel. Ces « héroïnes performées » partageront toujours certains traits communs, s’opposant aux contraintes que nous avons volontairement acceptées en tant que femmes dans la société palestinienne, avec le poids des attentes qui pèsent sur nous quotidiennement – les porteuses, les nourricières et les pleureuses des hommes. Nous partageons leurs économies, leurs croyances, leurs mythologies, leurs histoires et leurs luttes. Mais c’est la contribution à l’histoire et à la culture pour laquelle nous sommes également prêts à nous battre, car elle fait partie de notre « muqāwamah » – notre devoir dans la lutte quotidienne pour la liberté, ainsi que pour notre indépendance et notre émancipation. Le récit des mythologies et de l’héroïsme nous est imposé, aussi ma position est qu’en tant qu’artiste, j’ai le droit, la volonté et les moyens de le changer, de le façonner et, à travers une œuvre de fantaisie mythologique, de créer une histoire plus juste, plus réaliste et plus inclusive des femmes en lutte.

La question sous-jacente commune à tout art néo-historique n’est pas les lignes alternatives, le révisionnisme ou le contrôle narratif, mais l’induction de l’empathie à travers le lien commun entre l’artiste et la société participative. L’obligation d’émancipation et de liberté ne fait pas partie des limites oppressives, si elle est volontairement acceptée et je suis heureuse de prendre cette position. Cela ouvre tellement de possibilités, car les choix faits par les artistes aujourd’hui deviennent la politique et l’éducation de demain.


Raeda Sa’adeh

Sa’adeh est née à Umm al-Fahm en 1977. Elle a obtenu son BFA et son MFA à l’Académie Bezalel des Arts et du Design à Jérusalem. Elle a été lauréate du premier prix du jeune artiste de l’année organisé par la Fondation A M Qattan en 2000. Son travail porte principalement sur la photographie, la performance et la vidéo, où Sa’adeh utilise son corps comme sujet central de la plupart de ses œuvres. Elle décrit ses thèmes comme suit : « Dans mon œuvre, la femme que je représente vit dans un monde qui s’attaque quotidiennement à ses valeurs, à son amour, à son esprit, et pour cette raison, elle est en état d’occupation – et son monde pourrait être ici en Palestine ou ailleurs ; et malgré tout, elle regarde vers son avenir avec le sourire. » Vivant à Jérusalem, Sa’adeh a largement exposé son travail à l’international, notamment au Parlement européen, au musée GEMAK, à La Haye, à la Maison des Cultures du Monde, à la Biennale de Sydney, à la Biennale de Sharjah, ainsi qu’à des expositions en Autriche, en France, au Danemark, etc.

En 2015, Al-Monitor l’a considérée comme l’une des 50 personnes qui façonnent la culture du Moyen-Orient.


Camargo Foundation

Mucem

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Beirut Diaries – Mai Masri /fr/english-beirut-diaries-mai-masri/ /fr/english-beirut-diaries-mai-masri/#respond Wed, 06 Apr 2022 20:55:31 +0000 /en/?p=1764 À travers les expériences de Nadine Zaidan, 25 ans, qui faisait partie des milliers de militants qui se sont rassemblés sur la place des Martyrs de Beyrouth dans les jours chaotiques qui ont immédiatement suivi l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri en février 2005, Beirut Diaries explore les transformations critiques et les questions cruciales auxquelles le Liban a été confronté à ce moment de l’histoire.

Mai Masri est une cinéaste palestinienne basée à Beyrouth qui a étudié le cinéma à l’université d’État de San Francisco, aux États-Unis. Son premier long métrage, 3000 Nights (2015), lui a permis d’acquérir une renommée internationale. Elle est également connue pour ses documentaires humanistes et poétiques tels que Children of Fire (1990) et Frontiers of Dreams and Fears (2001). Ses films ont été projetés dans le monde entier et ont remporté plus de 90 prix internationaux.


Dans le cadre de L’heure d’hiver Beirut

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The Lebanese Rocket Society – Joana Hadjithomas & Khalil Joreige /fr/english-the-lebanese-rocket-society-joana-hadjithomas-khalil-joreige/ /fr/english-the-lebanese-rocket-society-joana-hadjithomas-khalil-joreige/#respond Wed, 06 Apr 2022 20:56:54 +0000 /en/?p=1758 Rounds de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige 
Rounds est une vidéo mettant en scène Rabih Mroué, conducteur étrangement familier, filmé en train de rouler dans les rues de la ville. Beyrouth est mentionnée, évoquée par les récits du chauffeur et par le son, mais jamais montrée. Les histoires de Mroué tournent en rond, à l’image de sa conduite.

The Lebanese Rocket SocietyThe strange tale of the Lebanese Space adventure de Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
​​​​​​​Au début des années 60, pendant la guerre froide et l’apogée du panarabisme, un groupe d’étudiants et de chercheurs utopistes se lance dans la course à l’espace et crée la Lebanese Rocket Society. De nos jours, les rêves peuvent prendre parfois le dessus sur une histoire tourmentée.

Les réalisateurs Joana Hadjithomas et Khalil Joreige sont tous deux nés à Beyrouth en 1969. Ils n’ont pas étudié l’art ou le cinéma de manière formelle, mais ont été attirés par ces deux disciplines dans leur jeunesse comme moyen de réagir aux conséquences de la guerre civile libanaise. Leur travail dans plusieurs médias est thématiquement et formellement lié à leurs recherches et à leurs vies et explore des sujets tels que les traces de l’invisible, l’absent, la construction de l’imaginaire et l’écriture de l’histoire contemporaine.


Dans le cadre de L’heure d’hiver Beirut

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UWRUBBA /fr/english-uwrubba/ /fr/english-uwrubba/#respond Fri, 11 Mar 2022 22:05:41 +0000 /en/?p=1738 À gauche, sur la terrasse méditerranéenne, sept musiciens et une mezzo-soprano ; sur le plateau, sept danseurs ; dans le fond, le grand miroir donne à voir des extraits du film L’Ordre de Jean-Daniel Pollet, consacré à la dernière léproserie européenne de l’île de Spinalonga, au large de la Crète, là où se rencontrent Orient et Occident.

Sur fond de mélodies de Vivaldi et de rébétiko, cette musique en volutes de blues oriental traversé d’accents tziganes, Ali et Hèdi Thabet construisent une pièce intense, dans laquelle se mêlent les formes artistiques. À la parole de Raimondakis, l’un de ces lépreux, véritable figure de l’île, ils associent une interprétation libre du mythe de Narcisse, symbole de la beauté, mais aussi de l’amour et de l’exil. Tout en questionnant la notion de normalité, le rejet et l’attirance, les deux frères créent un dialogue entre la musique, le mouvement et la poésie de René Char. Un art total qui puise à la source de la Grèce, dans le berceau de l’Europe, pour y explorer la place de l’artiste face à lui-même ainsi que la condition d’acteur et de spectateur.


Cast

Conception: Ali & Hèdi Thabet

Dramaturgie: Hèdi Thabet

Direction musicale: Ali Thabet

Scénographie & costumes: Florence Samain

Lumières: Ana Samoilovich 

Son & vidéo: Aurélien Cros

Danseurs: Laida Aldaz Arrietta, Léa Dubois, Viktoria Antonova, Julia Färber, Benfury, Artémis Stavridi & Hèdi Thabet

Chant: Mehdi Ayachi

Chanteuse lyrique: Catherine Bourgeois

Chant, kanun: Mourad Brahim

Bouzouki: Michalis Dimas

Violon: Stefanos Filos 

Clarinette, ney, laouto, chant: Ilias Markantonis

Chant, guitare: Ioannis Niarchios

Chant baglama: Foteini Papadopoulou

Production déléguée: Etat d’esprit productions 

Coproduction: Théâtre National de Wallonie-Bruxelles, les Théâtres de la ville de Luxembourg, Maison de la culture Amiens, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, Maison des arts de Créteil, la Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne, Théâtres en Dracénie – Draguignan & Etat d’esprit productions

Avec le soutien de Adami, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Héritage de Mahmoud Darwich/Bozar & la Villette-Paris

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Meet the Writer: Dima Wannous & Mathias Enard /fr/meet-the-writer-dima-wannous-mathias-enard/ /fr/meet-the-writer-dima-wannous-mathias-enard/#respond Thu, 17 Feb 2022 10:54:42 +0000 /en/?p=1698 Une rencontre littéraire entre une auteure arabe et un auteur français qui vouent une grande admiration à leur travail respectif.

Dima Wannous a étudié la littérature française à l’université de Damas et à la Sorbonne, à Paris. Elle s’est fait connaître sur la scène internationale avec Ceux qui ont peur, un roman qui révèle de manière implacable l’impact de la dictature syrienne sur la vie quotidienne des jeunes. Dima Wannous est l’une des plus influentes jeunes auteures arabes. Elle vit en Europe depuis que la guerre civile a éclaté dans son pays.

Mathias Énard a étudié le persan et l’arabe. Il s’est fait connaître avec des romans qui mêlent histoire, politique et littérature. Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants (2010) traite de la Constantinople du XVIe siècle, Rue des voleurs, du printemps arabe et Boussole (2015), de musique classique et de la guerre en Syrie. Ce dernier ouvrage lui a valu le prix Goncourt. Mathias Énard est l’un des plus grands auteurs français contemporains.


Modération par Nedjma Hadj Benchelabi (Coordinatrice du programme de la chaire M.Darwich)

Partenaire Paard van Troje  & Tropismes Libraires

Dans le cadre de LEILA – Arabic Literature in European Languages & la Présidence française du Conseil de l’Union Européenne

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Ben Fury — Crowd /fr/ben-fury-_crowd/ /fr/ben-fury-_crowd/#respond Thu, 17 Feb 2022 10:54:38 +0000 /en/?p=1690 Dans les années 80 et 90, Benaji Mohamed/Ben Fury, chorégraphe et danseur, commençait à développer son propre style de breakdance dans la Galerie Ravenstein à Bruxelles, haut lieu de la scène breakdance underground d’alors. Il y travaille son floorwork, ses mouvements, son groove et son style. En 1998, il rejoint le milieu de la danse contemporaine où il rencontre notamment Hush Hush Hush, Fatou Traoré, Bud Blumenthal, Roberto Olivan, Mauro Pacagnella, Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui. Ben Fury fusionne ces deux univers artistiques, les laissant s’inspirer et s’influencer mutuellement.

À l’occasion d’EUROPALIA TRAINS & TRACKS, Ben Fury revient à la galerie Ravenstein et à la gare Centrale de Bruxelles où il créera une performance avec quatorze étudiants du Bachelor Dans Koninklijk Conservatorium – AP hogeschool Antwerpen. Sa création s’inspire de la circulation dans et autour des gares, des lieux où l’on regarde et où l’on est regardé, des lieux de rencontres entre les cultures et les générations, des lieux de temporalités et d’atmosphères multiples. Certains se frustrent de la perte de temps engendrée par un train raté, d’autres profitent au contraire de la liberté offerte par ce sursis imprévu.


Production EUROPALIA TRAINS & TRACKS, BOZAR, Mahmoud Darwish Legacy & Bachelor Dans Koninklijk Conservatorium – AP hogeschool Antwerpen.

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